LES RÉFLEXES ARCHAÏQUES
Indispensables au bon développement du nourrisson, ces réflexes lui permettent une bonne adaptation. Ils sont essentiels à sa survie et à sa protection.
Les réflexes archaïques ou primitifs apparaissent dans le ventre de la mère. Ce sont des automatismes moteurs provoqués chez le nouveau-né par divers stimuli, qui disparaissent au cours des 12 premiers mois de vie. Ils témoignent de l'intégrité et de la maturation du système nerveux central. A la naissance, les médecins recherchent des comportements involontaires en testant quelques réflexes (succion, redressement de la tête, marche automatique...), ainsi ils vérifient l'intégrité neurologique du nouveau-né. Si ces comportements ne sont pas présents, une recherche neurologique peut-être proposée.
Les réflexes archaïques jouent un rôle comme:
bouger dans le ventre de la mère
venir au monde
se coordonner
s'équilibrer, se tenir debout.
Dans la première année de l'enfant, au fur et à mesure que le système nerveux se développe, les réflexes primitifs sont naturellement contrôlés par le cortex et s'intègrent dans son schéma corporel global. Cela lui permet d'ancrer une base solide pour le développement de la motricité volontaire (faire du vélo, écrire, lire, attraper une balle...) et du système d'apprentissage en général.
Les réflexes archaïques sont à l'origine du développement psychomoteur (relation entre la commande cérébrale et l'action du mouvement) et de leur intégration au niveau supérieur. Le développement moteur assure l'ensemble du développement psychologique. Ils sont importants pour une bonne condition physique, pour le développement intellectuel, émotionnel et le développement de la personnalité.
Les réflexes primitifs ont une durée limitée dans le temps pour laisser place aux réflexes posturaux.
Si les réflexes sont bien intégrés, l'enfant va développer au mieux tous ses potentiels d'apprentissage, allant de se mettre à quatre pattes, de tenir sa tête droite, de se mettre sur ses deux jambes, de marcher, d'apprendre à parler, à lire, à écrire...
Normalement, les réflexes archaïques s'inhibent automatiquement. Il arrive néanmoins qu'ils persistent, notamment en cas de naissance prématurée ou de césarienne.
Attention: nous avons tous des réflexes non intégrés avec lesquels nous vivons très bien, l'intervention d'une kinésiologue peut être utile lorsque cela représente une difficulté.
Le réflexe peut demeurer actif avec différents degrés d'intensité. Lorsqu'il perdure, il parasite le mouvement, la posture, la cognition et les apprentissages élémentaires.
Cela peut entraîner des troubles:
de la concentration
de l'attention avec ou sans hyperactivité
du comportement, tendance à ne pas tenir en place
du graphisme et de l'écriture
de la confiance en soi
du langage
de l'équilibre, de la vue, de l'audition
du mal des transports
de l'apprentissage
de communication ...
Un bilan des réflexes profonds ainsi que leurs éventuelles intégrations sont souhaitables.
La personne se trouve dans un mode de réaction plutôt qu'un mode d'action, de penser, de construction...
Les différents bienfaits des séances d'intégration des réflexes archaïques :
avoir une meilleure estime de soi
développer d'avantage de motivation
avoir une plus grande capacité de passer à l'action
améliorer la lecture, l'écriture et la compréhension
aider la concentration, la mémorisation
être plus calme, plus heureux
devenir plus efficace dans l'organisation de son travail
améliorer les relations
améliorer son équilibre, sa coordination.
Il faut savoir qu'un réflexe peut se réactiver à la suite d'un choc émotionnel, un traumatisme, une maladie, un accident, des complications vaccinales... Il est possible de rétablir la situation pour que le réflexe soit de nouveau intégré.